Samedi 3 août. L’équipement et les vélos sont dans la voiture, préparation de la veille. Vélo? Check. Gourde? Check. Casque? Check… Après avoir repoussé une fois notre escapade dans les Monts du Forez, nous sommes prêts à y répondre favorablement. Franchirons-nous la fameuse barrière, plus psychologique que physique, des 100 kilomètres?
Date de sortie : 03 août 2019
Sport : Cyclisme / Nature : Cyclotourisme
Lieu de départ : Précieux (42600) – Loire
Distance : 100 km
Moyenne: 18 km/h
Altitude minimale : 363 m / Altitude maximale : 1053 m
Dénivelé + : 1406 m
Météo : Soleil
Trace GPS
Point de départ de notre journée, Précieux. Il est 8 heure du matin. Premier tour de roues en direction de Montbrison, ville située à la frontière entre la plaine du Forez et les Monts du Forez. Nous traversons le centre ville où flotte un doux parfum de Provence. Les commerçants sont derrières leurs étals, prêt à accueillir les locaux et visiteurs. Ici, chaque samedi, les rues et places vivent au rythme des chalands venus vendre leurs produits. Un marché tout juste auréolé du titre honorifique de « plus beau marché de France » pour l’année 2019.
Nous attaquons les contreforts des Monts du Forez par la très belle route touristique se déroulant sur les hauteurs du Vizezy. Très vite l’idée de franchir le cap des 100 kilomètres s’impose en moi comme le véritable objectif de la journée. L’autre étant bien entendu la découverte de ces paysages et de ces petits villages typiques. Là où la modernité n’entache en rien le charme naturel des pierres de tailles.
Saint-Bonnet-le-Courreau, altitude 1030 m situé sur la route des Balcons, point culminant de notre parcours ici s’ouvre le pays de la fourme.
Puis vient Sauvain, labellisé village de caractère. C’est en ces lieux que naquit naguère le fromage AOP Fourme de Montbrison. Érigé au cœur d’un territoire authentique et préservé, Sauvain, ancien village médiéval fortifié, s’étend jusqu’au point culminant des monts du Forez à Pierre-sur-Haute (1634 mètres). Ici, patrimoine rime avec paysage…
Enfin Chalmazel, point le plus éloigné de notre parcours. Souvent associé à sa station de sport d’hiver et d’été, Chalmazel n’en reste pas moins un village au charme authentique magnifié par son imposant château fort des Marcilly-Talaru. Construit au XIIIe siècle au cœur des “Montagnes du Soir”, il fait face à l’église et encadre le bourg historique.
Il est maintenant 11h30 passé. Le soleil, se rapprochant doucement de son zénith, nous inonde de ses chauds rayons lumineux. Les températures grimpent et mon compteur indique plus de 30°C par endroit. Seule mes manchettes anti-UV viennent empêcher mes bras de se teinter d’un rouge façon coup de soleil. Une petite collation à Sauvain que nous avons rejoint par la même route que celle empruntée auparavant, nous prenons la direction de Roche-en-Forez, passons à Lérigneux puis à proximité de Verrières-en-Forez avant de regagner Montbrison et les routes circulées de la plaine. Le bruit des automobiles rompt avec le silence régnant plus haut en altitude.
Un dernier détour par Saint-Romain-le-Puy, nous en finissons sous une chaleur non pas accablante mais bien trop élevée à mon goût. A chacun son rapport aux températures n’est-ce pas? En revanche je termine plutôt bien (pas de douleurs, pas de courbatures le lendemain) et encore relativement frais ce premier 100 kilomètres. Un bon point en perspective des prochains… Une étape supplémentaire sur la longue route du cyclotourisme…