« Le Grand Colombier » | 2014

Aujourd’hui, 29 mai 2014, c’est dans l’Ain que nous allons passer la journée mon frère et moi. Ici, l’ascension du Mont Veyrier (Annecy) laisse place à celle du Grand Colombier tandis que le Jourdan remplace la Jordanne (Aurillac). Le Grand Colombier est bien connu des amoureux de cyclisme mais il est aussi un site exceptionnel pour la pratique de la randonnée et du trail notamment. Le point de vue y est grandiose par temps clair.

Date de sortie : 29 mai 2014
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Nombre de participants : 1
Lieu de départ : Culoz (01350) – Ain
Distance : 25 km
Altitude minimale : 249 m / Altitude maximale : 1531 m
Dénivelé : 1920 m
Météo : Soleil, Nuageux au sommet
Album photo : Culoz, « Le Grand Colombier » 2014
Trace GPS

C’est en ce jour que mon frère se frotte aux Fêlés du Grand Colombier. De bonne heure le matin, nous partons de Chevrières direction Culoz. C’est de ce village, situé au pied du col, que nous avons décidé de partir. Mon objectif: une boucle à partir de Culoz donc, avec en point d’orgue l’ascension du Grand Colombier (25km – 1620m de dénivelé).

De beau matin, le temps semble être plutôt tourné vers le soleil et le chaud. J’hésite à prendre ma polaire avant de me résoudre à l’emmener avec moi. Ce doit être l’expérience Ventoux.

J’attaque la montée du Grand Colombier (1531 m d’altitude) vers les 8h30. Je passe devant l’église de Culoz avant d’emprunter le sentier qui me mènera au sommet. Je longe le Jourdan, cours d’eau qui descend du Massif du Colombier jusqu’au pont de la source. Les pourcentages sont globalement réguliers et la montée en sous bois s’avère des plus agréable. A défaut de pouvoir voir la chaîne des Alpes, les panoramas sur le Bugey et sur la vallée du Haut-Rhône sont saisissants. Ce chemin me conduit au promontoire de Romagneux (750m) puis au belvédère le Fenestrez (1180m) avant de déboucher sur les premiers pâturages (1250m – 11h30). De là, il est possible d’apercevoir, sous un ciel de plus en plus gris, le sommet du Grand Colombier. Le polaire ne sera peut-être pas de trop? Un chemin au milieu des prairies et des alpages permet de rejoindre son point culminant en 1h30 environ.

Je retrouve finalement mon frère sur les coups de midi à l’auberge pour une pause d’une quarantaine de minutes. Je reprend la route en direction de la Croix du Grand Colombier. Ici, le chemin si large et si praticable laisse place à un sentier de crêtes beaucoup plus escarpé et technique taillé dans les roches. J’atteins finalement cette croix en fer forgé vers les 13h30. Comme je l’appréhendais, la vue est bouchée et je ne distingue que trop rarement les sommets enneigés des Alpes et notamment le Mont-Blanc.  Dommage… une prochaine fois.

La batterie de mon smartphone est de plus en faible et je crains de ne pas en avoir assez pour boucler la rando. Je n’ai plus qu’à espérer que mon parcours soit balisé tout du long.

Comme prévu, j’entame la descente par l’autre versant en suivant la trace gpx sur Oruxmap. De la première partie dans les bois, je traverse les prairies où des ruines en pierre s’érigent hors du sol, et ce, jusqu’à la pointe du Chanduraz qui offre un très beau point de vue sur le lac du Bourget. Je m’enfonce de nouveau dans les bois en passant à proximité des Granges d’Izéna. J’ai de plus en plus de mal à suivre le sentier qui se perd dans la végétation. Si la pente rendue glissante se fait de plus en plus raides, ma batterie, elle, est sur la corde raide. J’éteins mon téléphone pour économiser le peu d’énergie qui reste. Je préfère aussi faire demi-tour jusqu’à la croisée de plusieurs sentiers. Je prend à droite pour remonter, « En Pryse » en direction du Grand Colombier. Le VOR me surplombe alors. C’est 17h15 quand je parviens à l’auberge. C’est ici que s’achève finalement cette marche.

La journée fut finalement très belle et réussie malgré le fait que la vue n’ait pas été tout à fait au rendez-vous et que je n’ai pu faire la boucle initialement prévue. Toutefois, je retiens avant toute chose le fait que cette randonnée reste ma plus longue en solo et surtout la plus difficile avec un dénivelé positif avoisinant les 2000 mètres… Quant à mon prochain achat, ce sera bel et bien l’acquisition d’une batterie externe.

La minute info:

« Le VOR (abréviation de VHF Omnidirectional Range) est un système de positionnement radioélectrique utilisé en navigation aérienne et fonctionnant avec les fréquences VHF (ou UHF pour les militaires). » – Source Wikipédia