Quelques jours après les coureurs du Tour de France et l’étape dantesque (180 km - 4600 d+) qui les aura vu gravir dans l’ordre, le col de la Biche, le Grand Colombier et le Mont du Chat, c’est à notre tour de nous rendre dans le massif du Jura. Me concernant, c’est la deuxième fois. Petit retour sur une journée au Bourget-du-Lac, commune située sur les bords du lac du Bourget, au pied de la Dent du Chat.
Date de sortie : 15 Juillet 2017
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Lieu de départ : Le Bourget-du-Lac (73370) – Savoie
Distance : 21 km
Altitude minimale : 234 m / Altitude maximale : 771 m
Dénivelé +: 660 m
Météo : Soleil et ciel peu nuageux
Album photo : Bourget-du-Lac 2017
Trace GPS
Après le lac d’Annecy, me voici donc au lac du Bourget par une belle journée d’été. Stationner près du port qui semble encore un brun endormi, je longe le lac jusqu’au pied du col du Chat. Parfait comme mise en jambe surtout que ça faisait longtemps que je n’avais pas rechaussé les Merrell. D’ici, les premières difficultés commencent. La pente est cependant régulière et plutôt faible jusqu’à ce que je pénètre dans les bois puisque celle-ci se durcit brusquement et les pourcentages du large sentier ne redescendront que très rarement en dessous des 10 % avec des passages fréquents à plus de 20 %. Les cinq premiers kilomètres sont vraiment pénibles et j’ai le plus grand mal à prendre un rythme mais la forme vient peu à peu alors que le sentier se réduit jusqu’à devenir une petite sente sillonnant entre les arbres. L’impression de s’élever est bien présente bien que je regrette le fait qu’il n’y ai qu’à deux très rares reprises de point de vue sur la vallée. Lorsque j’atteins le balisage « Les Côtes 770m », l’envie de continuer en direction de la Dent du Chat est réel mais nous nous étant donné rendez-vous peu après midi, je ne possède pas le temps nécessaire pour faire le parcours.
Je bifurque donc sur ma gauche pour entamer la descente jusqu’à ce que je tombe sur le sentier botanique. Petit point culture en compagnie de Filéas et de la fée Mélusine. Le constat est sans appel. Pour moi, rien ne ressemble plus à un arbre qu’au autre arbre. Autant dire que dans une forêt, … tout se ressemble. Pause pic-nique, je reçois un sms. Mon frère. Nouveau rendez-vous, 15h30. J’aurais eu le temps de voir la Dent du gros chat. Pas de regrets à avoir cependant; je ressens toujours une douleur à la cheville depuis mon week-end dans le Nord de France. Je continue vers les villages de la Roche Saint-Alban puis de La Serraz. Une fiche d’informations m’avertis de la prolifération en Isère d’une chenille, la Pyrale du Buis. En rien dangereuse pour l’homme, elle n’en est pas moins incommodante en raison de son nombre. Par la vallée, je rejoins le Bourget-du-Lac pour y visiter les principaux points d’intérêts : l’église Saint-Laurent et le parc du Prieuré, le château Thomas II et son marais. Je regagne mon frère par les rives bleues animées du lac.