Chevrières en dessin

Au travers cette série de dessins en noir et blanc consacrée à mon village; Chevrières, l’objectif est de souligner les grandes lignes de l’histoire de ce petit village des Monts du Lyonnais (650 m d’altitude) localisé à une vingtaine de kilomètres de Saint-Etienne, entre Saint-Héand et Chazelles-sur-Lyon.


La commune de Chevrières tient son nom du terme Caprariis qui signifie « lieu où on élève les chèvres ». Rien de très glorieux pour une commune dont l’histoire fut riche et pour l’essentielle reliée d’un fil rouge à celle de son château et de son église.

Un moment fort de l’Histoire…

Centre de la résistance royaliste dans le Forez, elle fut aussi surnommée à la fin des années 1700 et ce, sous le régime de la Terreur (1789/93 (suivant ouvrages) – 1794), « La Petite Vendée » du fait d’un cadre politique et religieux un peu particulier; résultante d’une lutte armée parfois sanglante de la part d’une petite milice locale dirigée par Antoine Croizier, « Roi de Chevrières », contre la République.

Par dessus les toits…

Ce dessin sur lequel j’ai tenté de faire figurer un maximum de détails, (avec un certain succès je l’espère), représente le cœur historique du village vu du lotissement Rampeau. En son centre, l’Église Saint-Maurice de Chevrières n’est autre qu’une ancienne chapelle seigneuriale qui fut édifiée au XIe siècle. Elle connue plusieurs modification au cours de son histoire et ce n’est qu’au cours du XVe siècle qu’elle ne prendra sa forme définitive.

L’Église Saint Maurice de plus près…

L’architecture Gothique et celle du début de la Renaissance s’entremêlent pour former un tout harmonieux dédié à Saint-Maurice, saint patron de Chevrières. Quant à ses cloches, elle n’en possède plus que 3, les 2 plus petites ayant été descendu en 1793 pendant la Révolution et ce, par ordre de la Convention.

Le bas du village; son église et son château…

L’entrée Ouest du village à partir de la route de Saint-Galmier est sans doute celle qui met le plus en valeur Chevrières avec son église et son château. De ce château fort érigé vers 1198, il ne reste que de rares édifices. Au XVIe siècle, à la suite de pillage mené par le Duc Bourbon, le château semble connaître une forte transformation par son propriétaire, Louis II Mitte.

Encore visibles aujourd’hui, les deux tours ainsi que les belles portes Renaissance (un monumental portail et les porte permettant d’accéder respectivement à la place et l’église) datent ainsi de cette époque. Les édifices de protection tels que les fortification et les fossés sont quant à eux rasés. Une partie du château et son parc sont inscrits aux monuments historiques.

Une vingtaine d’heures (18h sur papier et 2h sur tablette graphique) m’aura été nécessaire afin de réaliser ce dessin auquel il faut ajouter environ 1h sur logiciel photo et application web (Gimp, Widgetic)

Sur ce sujet, je vous recommande chaudement par ailleurs les articles diffusées sur le site de la commune. Vous noterez également une certaine ressemblance entre l’image de présentation et le triptyque « Par dessus les toits… ». Le lieu de prise de vue est le même, seules l’année et la saison diffèrent. En ce qui concerne la troisième série d’images, la photo a été prise du Guichard.

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