« Chambéry, entre Bauges et Chartreuse » | 2017

Nouveau week-end rando dans les préalpes françaises du Nord. C’est non loin du Bourget-du-Lac que je passe ces deux jours. Situé entre le massif montagneux des Bauges et celui de la Chartreuse, Chambéry offre un cadre de vie très agréable où les amateurs de sport pourront trouver un terrain de jeu idéal pour assouvir leur passion. Quant à moi, le premier jour sera l’occasion de découvrir les premiers contreforts du massif de la Chartreuse tandis que le second me mènera, je l’espère, à la croix de Nivolet. De belles journées en perspective bien que les derniers bulletins météo révèlent une météo capricieuse avec de forts risques d’orages.

Activité

Randonnée pédestre

Massif

Bauges / Chartreuse

Distance totale

50 km

Dénivelé + total

1550 m

Chambéry - France

Le Parc de la Calamine - Chambéry

Jour 1: La promenade Jean-Jacques Rousseau et le sentier des cascades

Vue du parc de l'Etincelle
Vue du parc de l'Etincelle
Croix de Nivolet et Mont Peney
Croix de Nivolet et Mont Peney
Les toits de la ville - Chambéry
Les toits de la ville - Chambéry
Lac du Bourget en soirée
Lac du Bourget en soirée
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Date de sortie : 29 Juillet 2017
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Lieu de départ : Chambéry (73000) – Savoie
Distance : 17 km
Altitude minimale : 275 m / Altitude maximale : 487 m
Dénivelé +: 555 m
Météo : Ciel orageux (belles éclaircies et orage)
Album photo : Chambéry, « Promenade Jean-Jacques Rousseau & sentiers des cascades » 2017
Trace GPS

Le départ de la cyclosportive “la Chambérienne” donné, j’emprunte l’itinéraire de la “Promenade Jean-Jacques Rousseau” au niveau du Parc de la Calamine situé sur les contreforts de la colline Bellevue. Il me mène au parc de l’Étincelle qui offre une superbe vue à 360°. Si d’un côté, le ciel bleu azur parsemé de nuages blanc ne rend que plus beau le panorama sur la croix de Nivolet et le massif des Bauges, de l’autre, les nuages gris s’amoncellent au dessus de la Chartreuse et semblent s’accrocher au Mont Granier. Il n’y a pas de place au doute; la météo s’annonce incertaine mais n’est-ce-pas ce qui fait aussi le charme de la rando. La cadence des pas, la beauté des paysages, le bruit du vent et toutes ces petites choses qu’offrent la nature… je comprend mieux où ce célèbre écrivain – philosophe allait chercher l’inspiration. Au point le plus haut (Alt: 487 m), j’abandonne pour quelques heures la promenade pour rejoindre un autre circuit, celui du “sentier des cascades et de la Grobelle à Jacob-Bellecombette”.

Je poursuis jusqu’au Ruisseau du Pontet nommé aussi Nant du Vard. Le site est bien sécurisé par des barrières. Le sentier remontant celui-ci par sa rive droite me permettra d’admirer une série de plusieurs cascades. En aval de la troisième cascade, la plus imposante, je remarque bien vite que ces dernières semaines ont été marqué par la sécheresse. L’étroit cours d’eau coulant au fond du lit de la rivière en atteste. Un premier panneau d’information indique d’ailleurs qu’il ne faut pas se fier à son filet d’eau estival. Les deux suivantes ne sont que l’ombre d’elles-même. Je remonte par la suite vers la Basinière où, peu avant le point le plus haut, on domine l’ancienne cimenterie de Montagnole.

Tandis que la pluie fait son apparition, je regagne le circuit de départ là où je l’ai quitté afin de redescendre dans le vallon voisin pour passer à proximité de la maison des Charmettes, lieu de résidence de Jean-Jacques Rousseau de 1736 à 1742. Après avoir essuyé l’orage au niveau de Barberaz, il est temps de rejoindre Chambéry, par travers les sous-bois, en longeant le parc de Buisson-Rond avant de remonter sur les hauteurs boisées du premier parc. Une bulle de nature insoupçonnable à deux pas du centre ville où le bruit de l’eau succède en symphonie avec le bruit du vent et aux chants des oiseaux, aux clairières ensoleillées. Un lieu assurément calme et paisible.

Je consacre la fin de journée à découvrir les principaux lieux d’intérêts de la “Cité des Ducs”: ruelles pavées du centre historique, château des Ducs de Savoies, fontaine des éléphants surnommée aussi “les quatres sans culs”, etc…

Jour 2: La boucle des passerelles et le col de la Doria(z)

Le Mont Peney vu du hemeau du Chêne
Le Mont Peney vu du hemeau du Chêne
Vallée de Chambéry
Vallée de Chambéry
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Date de sortie : 29 Juillet 2017
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Lieu de départ : Saint-Jean-d’Arvey (73230) – Savoie / Lieu d’arrivée : Saint-Alban-Leysse (73230) – Savoie
Distance : 26 km
Altitude minimale : 302 m / Altitude maximale : 1156 m
Dénivelé +: 1235 m
Météo : Ciel orageux (belles éclaircies et orage)
Album photo : Saint-Jean-d’Arvey, « Boucle des Passerelles et col de la Doria » 2017
Trace GPS

Saint-Jean-d’Arvey (Alt: 580 m) est situé à l’aplomb du Mont Peney et de la croix de Nivolet, second objectif de la journée. Situé à une petite dizaine de kilomètres du centre de Chambéry, le village constitue le point de départ de la rando. Je me dirige vers le hameau du Villard où un chemin forestier fait rapidement suite à la route. Il fait beau et la température est idéale en ce début de journée. Le panneau d’informations “Les Lentillères” m’informe de l’entrée dans le sentier du Trou de l’Enfer. La sente descend alors par des flancs raides en lacets serrés, aménagée de temps à autre en escaliers, vers la passerelle suspendue de type “himalayenne”. Elle mesure environ 32 mètres et s’élève à 8 mètres au-dessus du torrent de la Leysse. La nature est ici très sauvages. Un belvédère offre un beau point de vue sur les méandres de la Leysse. La remonté plutôt sympathique vers le plateau (Côté du Sordet – alt: 570 m) est plutôt raide mais pas très longue. Celle-ci se poursuit par une petite route en faux plats montant jusqu’au hameau du Chêne. Le tracé alterne ensuite les portions de routes (vers Thoiry, et pour rejoindre St-Jean-d’Arvey), traversé de champs (avant le Petit Moulin sur la Reysse) et jolies coins de forêt (vers la passerelle du Moulin Pachoud dont les ruines sont encore visibles au milieu de la végétation).

Au vue de l’intitulé du topoguide, je m’attendais tout de même à plus de passerelles. La seule vraiment intéressante est bien sûr celle au dessus du Trou de l’Enfer, le reste étant des ponts en bois somme toute assez communs. La seconde partie du circuit est aussi moins intéressant avec une propension de route un peu trop importante à mon goût, notamment sur la toute fin. Il n’en reste pas moins une ballade très agréable à faire sans difficultés majeurs.

Il est aux alentours de 11h lorsque je rallie le village de départ. Un petit pic-nique pris sur le pouce, je reprends ma marche en direction des cimes. Le ciel s’assombrit quelque peu et les premières gouttes de pluie se font sentir avant l’éclaircie. D’abord traversant les prairies puis en sous-bois, le sentier présentant des pourcentages assez faibles offre un jolie panorama sur Chambéry et les massifs montagneux en second plan. Peu avant le kilomètre 17, la pente s’élève brusquement. Longeant le très jolie torrent de la Doriaz, ce jusqu’à la cascade (Passerelle de la Doriaz – alt: 930 m), me voici sur des passages supérieurs au 20% serpentant entre les arbres. Moment rafraîchissant au pied de celle-ci pendant lequel je ressens un petit plaisir à me dire: “celui qui n’a pas marché ne voit pas cela”.

Si les jambes sont bonnes, je ne peux pas en dire autant pour les pieds et la cheville droite. Mais je ne peux m’arrêter ici, au seuil du premier col: celui de la Doria. Je décide donc d’aller de l’avant et je continue de grimper. Il m’est alors possible de continuer vers l’objectif initial, à savoir la croix de Nivolet où la vue doit être absolument imprenable. J’en serais alors quitte pour environ 1h25 de montée supplémentaire d’après les panneaux de balisage. Une trouée dans les bois me permet de distinguer le Mont Peney sous un plafond nuageux plus bas maintenant tandis que les grondements sourds s’anime par les airs. Lointain jusqu’à cet instant, l’orage est maintenant tout proche.

Je décide donc de faire demi-tour en direction du village de Lovettaz. C’est par un sentier caillouteux que je redescends dans la vallée. Le ciel si calme du début de journée se fend en éclairs et s’agite des craquements toujours plus rapprochés du tonnerre. L’orage gronde et c’est bientôt un déluge de pluie qui s’abat sur moi. Alors rentré dans la localité de Saint-Alban-Leysse, j’ai la chance de pouvoir m’abriter sous une grange. Il fait frais mais au moins je suis au sec. Je me sens heureux de ne pas avoir connu cet épisode orageux plus haut en altitude. S’il me reste encore quelques kilomètres pour rejoindre mon frère dans le centre de Chambéry, c’est finalement lui qui viendra me chercher près de l’Église.