« Cerces & Chartreuse, des instantanés de bonheur » | 2018

Quoi de mieux qu’un petit week-end randonnée pour fêter l’arrivé de l’été. Et bien l’occasion est trop belle en ce samedi 23 juin puisque mon frère participe à la Granfondo Galibier-Izoard dont le départ est donné à Valloire dans le massif des Cerces. Une plongée en plein cœur de la nature à la découverte des Trois Lacs, décor sublimé par la neige encore bien présente à cette altitude. Le massif de la Chartreuse avec l'ascension du sommet de Chamechaude (2082 m) et de la Pinéa (1771 ) sera à l’honneur le lendemain. Des souvenirs plein la tête.

Activité

Rando. pédestre

Massif

Cerces / Chartreuse

Distance totale

54 km

Dénivelé + total

2505 m


Cerces: Marmottes, chamois, lacs de montagne et névés, un condensé d’instants précieux

Les pâturages sous l'Aiguille Noire
Les pâturages sous l'Aiguille Noire
L'Aiguille Noire contrastant avec la neige
L'Aiguille Noire contrastant avec la neige
Les trois Lacs (Grand Ban et Lac Rond)
Les trois Lacs (Grand Ban et Lac Rond)
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Date de sortie : 23 juin 2018
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Lieu de départ : Valloire (73450) – Savoie
Distance : 31 km
Altitude minimale : 1414 m / Altitude maximale : 2525 m
Dénivelé + : 1270 m
Météo : Soleil et ciel quelque peu nuageux
Album photo : Valloire, un condensé d’instants précieux 2018
Trace GPS

Samedi, le réveil sonne enfin 4h00. Presque un soulagement tant il a fait chaud dans cette chambre de l’hôtel F1 de Chambéry. Le petit déj’ englouti, nous prenons la direction de Valloire. 7h30, le départ de la Granfondo Izoard, Galibier est donné. Il fait frais mais les doux rayons du soleil commence à poindre sur les hauteurs.  Les coureurs tous élancés, l’agitation engendrée chez ces sportifs émérites venus se jauger sur les pentes si mythiques des cols du Galibier et de l’Izoard, s’évapore peu à peu. Tout est si paisible maintenant. La journée s’annonce particulièrement belle et le choix du tracé étant fait, je me lance à l’assaut des premiers contreforts de la montagne.

Les deux premiers kilomètres à la sortie de la station sont assez raides. Je m’élève rapidement jusqu’à avoir une vue dominante sur ce village de montagne tout juste baigné des rayons du soleil. Ces mêmes rayons ne m’ont pas encore rattrapé mais cela ne saurait trop tarder. Traversant prairie et pâturage, je longe la Neuvachette qui s’écoule librement sous la surveillance de la Sétaz des Prés, elle même dominée par la Mître. L’occasion d’observer, en partie caché dans les herbes hautes, ma première marmotte. Pour mon plus grand bonheur, ce ne sera pas la dernière. Les sommets sont arrosés d’un soleil éclatant dans un ciel d’un bleu limpide. Droit devant, sur une pente maintenant plus douce, je ne perd pas de vue ce “gros rocher noire” irisé vers les cieux, qui à chacun de mes pas, se distingue un peu plus. Je ne saurais que plus tard qu’il s’agit de l’Aiguille Noire.

Un petit moment d’hésitation lorsqu’il s’agit de traverser un troupeau de bovins qui s’approprie le sentier. “Ne suis-je sur leur terrain?” Là, droit devant, une seconde marmotte!!! Traversant à ma guise les névés ou les ruisseaux nés d’une source en amont, grossis par la fonte des neiges encore bien présentes en ce début d’été, je me dirige droit vers le couloir à droite de l’Aiguille. Au loin, j’ai la chance d’apercevoir un chamois solitaire. Quel beau symbole de liberté! Un de ces moments privilégiés qu’offre la montagne. Un instantané de plaisir dont je savoure chaque instant. Tandis que la pente s’élève de nouveau, je croise un petit groupe de marcheur qui me rassure sur la poursuite de ma randonnée. Le vent surfant sur la neige presque gelée refroidit l’atmosphère. A chaque pas, pas “assez tranchant”, je glisse sur cette neige durcie.

Le col de la Plagnette (Alt: 1525m) atteint, se déroule devant moi le “théâtre” des 3 Lacs (Lac du Grand Ban, lac Rond et lac de la Clarée). Lac bleu ou en partie gelé, reflet des sommets dans l’eau, contraste de la noirceur de l’Aiguille Noire avec la blancheur de la neige. La partition est parfaite. Chaque note donne plus de profondeur à l’œuvre et une perception différente de celle-ci. Les décors sont tout bonnement enivrant. Déconnecter du quotidien, reconnecter à la nature. Le clou du spectacle.

Il est temps de faire demi-tour. Glissade pas toujours assurée dans la descente au passage de l’Aiguille Noire ou carrément luge improvisée (si vous voyez où je veux en venir) mais plaisir garanti. Grisant, ce souvenir restera graver pour quelques temps encore dans ma mémoire. Un bon moment de fraîcheur. Le temps pour moi d’observer une dernière marmotte, jonchée sur son monticule rocheux, j’effectue un petit détour par le vallon de l’Aiguille Noire, point de passage pour se rendre au Pas des Griffes, objectif de retour initial de la journée. L’itinéraire de retour étant peu ou prou identique à celui de l’aller, il n’offre que très peu de nouveauté visuelle et sportive. J’ai toutefois eu le grand plaisir d’approcher, à moins de cinq mètres, un lièvre pour en capturer, la course, le regard.

Il m’est possible de résumer la journée ainsi: “Plongé dans la faune et la flore locale, je me délecte de chaque instants. Je profite de la richesse des lieux. L’occasion aussi de prendre quelques clichés, l’histoire d’immortaliser l’instant, de capturer le présent, pour en garder de précieux souvenirs. Instant magique, moment inoubliable.”

Chartreuse: Chamechaude et la Pinéa, des souvenirs partagés

Panorama vu du sommet de Chamechaude
Panorama vu du sommet de Chamechaude
Panorama vu du sommet de la Pinéa
Panorama vu du sommet de la Pinéa
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Date de sortie : 24 juin 2018
Sport : Marche / Nature : Randonnée libre
Nombre de participants : 2
Lieu de départ : Col de Porte – Massif de la Chartreuse
Distance : 23 km
Altitude minimale : 1325 m / Altitude maximale : 2022 m
Dénivelé + : 1235 m
Météo : Soleil et ciel bleu azur
Album photo : Chamechaude & la Pinéa, des souvenirs partagés 2018
Trace GPS

C’est au sein du massif de la Chartreuse que je poursuis ce week-end randonnée. Départ, col de Porte, justement la porte d’entrée de ce massif. Cette fois-ci, le frangin m’accompagne pour mon plus grand plaisir. Partager un moment le rend inoubliable. Exit les routes bitumées, place au sentier caillouteux, “aux passages en prise avec les mains”. Objectif: Les sommets de Chamechaude (2082 m) et de la Pinéa (1771 m). Visible depuis Grenoble, le premier cité pointe au-dessus du Massif avec sa forme en énorme plan incliné. Il en est le point culminant. Tandis que le second, qui a tout d’une grande, impressionne avec son éperon rocheux élancé vers le ciel. Je vous laisse découvrir ces deux ascensions en vidéo.

Chamechaude (1h15 de montée | 3 km pour 756 d+)
  • Montée sèche mais régulière
  • Ultime ressaut câblé pour atteindre la croix au sommet (non obligatoire pour profiter du panorama) – Passage non effectué me concernant
  • Chocards à bec jaunes “très à l’aise” avec l’Homme
  • Panorama somptueux
La Pinéa (1h00 de montée | 4 km pour 460 d+)
  • Sommet moins fréquenté que son voisin
  • Variété des paysages et des chemins parcourus
  • Passage aérien au sommet
  • Panorama somptueux à 360°